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E-Press du 11 juin 2019

Avion radar russe.

Au sommaire :

1. La guerre iranienne contre le dollar 

Téhéran explique comment mettre fin au « terrorisme économique » des États-Unis.

Face aux tensions entre l’Iran et les États-Unis après le retrait de ces derniers de l’accord sur le nucléaire et le rétablissement des sanctions contre la République islamique, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré que l’influence économique de Washington diminuerait notablement en abandonnant le dollar.

Intervenant lors d’une conférence à Téhéran le dimanche 9 juin, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré qu’une grande partie de l’influence économique états-unienne disparaîtrait si tous les pays abandonnaient le dollar comme base de leur commerce international.

« La puissance américaine repose sur le dollar. Une grande partie de sa puissance économique disparaîtra si les pays éliminent le dollar de leur système économique », a déclaré le ministre.

Il a affirmé que Washington tentait de renforcer la pression sur Téhéran « par désespoir » et a qualifié la guerre économique menée par les États-Unis de « terrorisme économique ».

« Il s’agit, par définition, d’un terrorisme économique, car les États-Unis exercent des pressions, par ce que leur président appelle le conflit, sur les Iraniens ordinaires afin de changer les politiques de leur gouvernement », a-t-il déclaré aux journalistes en marge de l’événement.

Le ministre iranien n’est pas le seul haut responsable à avoir critiqué le dollar américain ces derniers jours. Le vendredi 7 juin, Vladimir Poutine a déclaré qu’après être devenu la monnaie de réserve mondiale, le dollar s’est transformé en un « outil permettant au pays émetteur de faire pression sur le reste du monde ».

« Les États, qui prônaient les principes de libre-échange et de concurrence loyale et ouverte, utilisent désormais la langue de la guerre commerciale et des sanctions ; ils utilisent des attaques par raids économiques flagrants, l’intimidation et l’élimination des concurrents d’une façon qui n’a rien à voir avec les règles du marché », a-t-il déclaré lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg.

Le ministre iranien a fait sa déclaration dans le contexte d’une nouvelle série de sanctions américaines contre le secteur pétrochimique de Téhéran, visant notamment le plus grand groupe du pays, Persian Gulf Petrochemical Industries Company.

Source : Sputnik

2. Des « avions-radars » russes traquent l’OTAN en mer Noire 

La Russie a déployé plusieurs avions A-50 reconnaissables à leur antenne en forme de champignon dans la région de la mer Noire pour effectuer des patrouilles durant les actuels exercices de l’OTAN en Europe de l’Est, a annoncé le service de presse de la région militaire russe du Sud.

Plusieurs avions-radars A-50 des forces aérospatiales russes ont commencé à surveiller la situation près des côtes de Crimée alors que l’OTAN mène des exercices en Europe de l’Est, a annoncé ce lundi 10 juin Vadim Astafiev, porte-parole de la région militaire russe du Sud.

« Les vols des A-50 se déroulent sur fond des manœuvres d’envergure que l’OTAN a organisées dans plusieurs pays riverains de la mer Noire en Europe de l’Est », a indiqué M. Astafiev.

Avant cette mission, les A-50 engagés ont fait une escale de ravitaillement à un aérodrome situé sur le territoire de Krasnodar.

Source : Sputnik

3. L’Europe politique est-elle morte ? 

Recevant le lundi 10 juin le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, le président Hassan Rohani a évoqué les relations « amicales », « chaleureuses » et « historiques » entre l’Iran et l’Allemagne, avant de se dire favorable au développement des relations politiques et économiques avec l’Union européenne (UE), dont notamment Allemagne.

Le président Hassan Rohani, insistant sur le fait que le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire n’avait d’autres résultats que de saper les interactions entre les pays et la sécurité dans la région, a déclaré que l’Union européenne devait tenir tête au terrorisme économique américain visant la nation iranienne et honorer ses engagements liés au Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien (PGAC).

Le président Rohani a déclaré :

« Ces sanctions et ces pressions n’ont jamais pu et ne pourront point mettre dos au mur la République islamique d’Iran et si les pays européens trouvent que le PGAC est dans l’intérêt des relations irano-européennes et en faveur du développement de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région, il leur revient de redoubler d’efforts pour le maintenir et de prendre à cette fin des mesures concrètes et sérieuses », a précisé Rohani.

Évoquant les efforts déployés par l’Iran pour rétablir la stabilité et combattre le terrorisme dans la région, en particulier en Afghanistan, en Irak et en Syrie, M. Rohani a déclaré :

L’Iran a toujours joué un rôle efficace pour le développement et le renforcement de la stabilité et de la sécurité dans la région et contribué à cette fin de manière positive ». « La région est aujourd’hui redevable à l’Iran pour sa sécurité », a-t-il réitéré.

Source : IRNA

4. La formation des pilotes turcs sur les F-35 suspendue aux États-Unis 

La formation des pilotes turcs sur les chasseurs furtifs F-35 aux États-Unis a été suspendue, ont rapporté lundi plusieurs médias. Washington a également commencé à expulser la Turquie du consortium fabriquant les F-35, en réponse à l’achat par Ankara de systèmes de défense russes S-400.

Des pilotes turcs étaient formés au pilotage du F-35 sur la base aérienne de Luke, dans l’État américain de l’Arizona.

« Le département est averti que les pilotes turcs présents sur la base de Luke ont cessé tout entraînement », selon un porte-parole du Pentagone, cité lundi par Reuters.

Cette mesure est intervenue après que le Pentagone avait annoncé vendredi dernier que les États-Unis prendraient des mesures afin de réduire la participation d’Ankara dans la fabrication des F-35.

« La Turquie ne recevra pas les F-35 si elle prend livraison du système S-400 », avait ainsi averti vendredi dernier Ellen Lord, sous-secrétaire à la Défense en charge des achats d’armes, lors d’un briefing au Pentagone.

Si aucune « solution mutuellement acceptable » pour Washington et Ankara n’était atteinte d’ici la fin juillet, le personnel turc venu suivre une formation au pilotage des F-35 aux États-Unis devra quitter le territoire, avait-elle ajouté.

Les États-Unis et la Turquie, son alliée de l’OTAN, entretiennent depuis des mois un contentieux quant à l’acquisition par cette dernière du S-400.

Selon Washington, une fois installé sur le territoire turc, ce système pourrait servir à obtenir des renseignements précieux sur les caractéristiques techniques des F-35 américains.

Source : Xinhua

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV